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Deuxième lettre aux Corinthiens


     La deuxième lettre aux Corinthiens semble avoir été écrite quelque six mois après la première, de Macédoine où Paul se trouvait alors. Davantage qu’une lumière nouvelle sur sa pensée, elle nous donne de multiples informations sur Paul lui-même, sur ses voyages, ses expériences et sur son état d’esprit à une époque sur laquelle les Actes glissent sans rien dire de notable (Ac 20,1-3).

     La lettre comprend trois parties principales précédées d’une introduction (1,1-11) et suivies d’une brève conclusion (13,11-13).

     L’introduction (1,1-11) s’adresse aux seuls hommes consacrés à Iéshoua‘ de l’Achaïe: c’est avec eux seuls qu’il entend évoquer le poids, bien au-dessus de ses forces, qui l’écrase.

I.  L’apologie de Paul (1,12-7,16):
  a)  Le voyage à Corinthe (1,12-2,17). Paul explique les raisons de sa conduite. Ce n’est pas par duplicité qu’il a modifié ses plans de voyage: une lettre sévère, écrite de Macédoine, exposera ses griefs.
  b)  La vocation d’envoyé (3,1-6,10), sa grandeur et ses exigences. Un midrash sur Ex 34,29-35 lui permet d’opposer le ministère de Iéshoua‘ à celui de Moshè: l’envoyé de Iéshoua‘ réfléchit la gloire de IHVH-Adonaï dans la lumière du souffle sacré.
  c)  Les reproches que Paul a pu faire n’excluent pas son appel à l’affection des Corinthiens dont il tire un grand réconfort (6,11-7,16).
II.  La collecte pour la communauté de Jérusalem (8 et 9).
III.  Polémique contre les adversaires de Paul (10,1-13,10). L’éloge de Paul par lui-même (11,1-32) constitue une des pages les plus significatives du Nouveau Testament. Sa vocation d’envoyé de Iéshoua‘ ne l’empêche pas de revendiquer sa qualité d’Hébreu, de fils d’Israël, de descendant d’Abrahâm. Paul nous livre des renseignements autobiographiques qui nous permettront de mieux connaître les circonstances de sa vie passionnée (11,21-12,18). L’envoyé est un vase d’argile, vide de nature, mais le souffle de IHVH-Adonaï le remplit d’une force invincible. Quant à lui, l’écharde qu’il porte en sa chair ­ et dont nous ignorons l’exacte nature ­ l’empêche de tirer gloire des dons exceptionnels qu’il a reçus de la part de IHVH-Adonaï et de Iéshoua‘.

     Ses derniers conseils visent à préparer sa troisième visite à Corinthe (12,19-13,10). Que la perspective de son retour dans cette ville pousse les fauteurs de troubles à faire pénitence: son souhait le plus vif est de s’unir à sa communauté, non pour détruire, mais pour édifier. Les dernières lignes de la lettre comportent les salutations finales (13,12) et une ultime prière dont les exégètes soulignent la formulation trinitaire: Iéshoua‘ ­ Elohîms ­ le souffle sacré.

     Le style de la lettre est souvent mordant, sarcastique: Paul entend défendre, davantage que sa propre personne, le message dont il est le porteur et la mission dont il se sait responsable. L’accent est mis ici sur les dimensions internes d’une communauté qui s’éveille au message d’une religion nouvelle, et qui est travaillée par des influences contradictoires.


Chapitre 1.

Souffrance et réconfort

1.     Paulos, envoyé du messie Iéshoua‘ par la volonté d’Elohîms,
et Timotheos, le frère, à la communauté d’Elohîms à Corinthe,
ainsi qu’à tous les consacrés, qui sont dans l’Achaïe entière.
2.     À vous chérissement et paix de par Elohîms, notre père,
et l’Adôn Iéshoua‘, le messie.
3.     Elohîms, le père de notre Adôn Iéshoua‘ le messie,
le père des matrices, l’Elohîms de tout réconfort, est béni.
4.     Il nous réconforte dans toute notre tribulation,
pour que nous puissions, grâce au réconfort
dont nous sommes nous-mêmes réconfortés par Elohîms,
réconforter les autres aussi,
ceux qui sont en toutes sortes de tribulations.
5.     Oui, comme les souffrances du messie abondent pour nous,
de même, par le messie, abonde aussi notre réconfort.
6.     Sommes-nous dans le tourment ?
C’est pour votre réconfort et votre salut.
Sommes-nous réconfortés ?
C’est pour votre réconfort, qui vous fait supporter avec endurance
les mêmes souffrances que nous supportons nous-mêmes.
7.     Et notre espoir est ferme pour vous,
sachant que vous participez aux souffrances, et de même au réconfort.
8.     Nous ne voulons pas que vous l’ignoriez, frères:
oui, le tourment que nous avons subi en Asie
a été d’un poids écrasant, bien au-dessus de nos forces,
si bien que nous avions désespéré même de la vie.
9.     Mais nous avons assumé nous-mêmes en nous-mêmes
notre arrêt de mort, pour ne plus être sécurisés en nous-mêmes,
mais en Elohîms, qui réveille les morts.
10.     Il nous a délivrés d’une si grande mort, il nous en délivrera
et, nous l’espérons de lui, il continuera à nous en délivrer encore.

Le charisme d’Elohîms

11.     Vous ainsi, par l’imploration en notre faveur,
vous coopérez à ce que, nombreux, ils rendent grâce pour nous
du charisme que, nombreux, ils nous auront valu.
12.     Oui, c’est notre fierté, le témoignage de notre conscience,
c’est avec la simplicité et la sincérité d’Elohîms,
non avec la sagesse de la chair, mais par le charisme d’Elohîms,
que nous nous conduisons dans l’univers, plus spécialement envers vous.
13.     Car nous ne vous écrivons rien d’autre que ce que vous lisez et pénétrez,
et, je l’espère, pénétrerez jusqu’au bout,
14.     puisque vous avez déjà commencé à le pénétrer en partie.
Oui, nous sommes votre fierté, comme vous aussi serez notre fierté
au jour de l’Adôn Iéshoua‘.
15.     Dans cette confiance, je voulais venir à vous d’abord,
pour que vous receviez un double chérissement:
16.     passer chez vous en allant vers la Macédoine,
puis revenir de Macédoine vers vous.
Vous m’auriez mis sur le chemin de la Judée.
17.     Mon projet était-il inconsidéré ?
Ou bien était-ce un projet selon la chair que je projetais,
avec en moi-même: « Oui, oui » et: « Non, non » ?
18.     Mais Elohîms est fidèle:
notre parole envers vous n’a pas été « Oui » et « Non ».
19.     Car Bèn Elohîms, Iéshoua‘, le messie, proclamé au milieu de vous
par moi, par Sylvanos et Timotheos, n’est pas:
« Oui » et « Non » mais seulement: « Oui ».

Amén à Elohîms

20.     Toutes les promesses d’Elohîms sont en lui « Oui ».
C’est pourquoi il est notre « Amén » à Elohîms, pour sa gloire par nous.
21.     Mais Elohîms lui-même nous affermit avec vous dans le messie;
lui-même nous messie;
22.     lui aussi nous scelle et donne la garantie du souffle à nos coeurs.
23.     Maintenant, j’appelle sur moi Elohîms pour témoin:
c’est pour vous épargner que je n’étais plus venu à Corinthe.
24.     Ce n’est pas que nous gouvernions votre adhérence;
non, nous collaborons à votre joie,
puisque vous tenez debout dans l’adhérence.

Chapitre 2.

Ma joie est la vôtre

1.     J’ai donc jugé en moi-même ceci:
ne pas venir chez vous de nouveau, dans la tristesse;
2.     car si je vous attriste, qui aurai-je pour me réjouir,
sinon celui que j’attriste ?
3.     Je vous écris précisément cela pour ne pas venir en ayant de la tristesse
pour ceux par qui je devrais me réjouir,
convaincu, à l’égard de vous tous, que ma joie est la vôtre, à tous.
4.     Oui, dans trop de tourments et d’anxiété du coeur,
je vous ai écrit à travers beaucoup de larmes,
non pas pour vous attrister,
mais pour que vous pénétriez l’amour surabondant que j’ai pour vous.
5.     Mais si quelqu’un attriste, ce n’est pas moi qu’il attriste,
mais, pour une part que je ne dois pas exagérer, vous tous.
6.     Il suffit pour celui-là du châtiment de la majorité.
7.     Si bien que vous devez au contraire lui pardonner et le réconforter,
de peur qu’il ne soit englouti par trop de tristesse.
8.     Ainsi, je vous exhorte à confirmer pour lui l’amour.
9.     Je vous écris donc à cette fin, pour savoir par expérience
si vous êtes obéissants en tout.
10.     Maintenant, je pardonne aussi à qui vous pardonnez.
Car si j’ai pardonné quoi que ce soit,
je l’ai pardonné à cause de vous, devant le messie,
11.     pour que nous ne soyons pas dupés par le Satân,
dont nous n’ignorons pas les desseins.
12.     En venant à Trôas pour l’annonce du messie,
une porte m’a été ouverte aussi en l’Adôn;
13.     mais mon souffle n’a pas eu de cesse,
du fait que je n’y ai pas rencontré Titus, mon frère.
Alors, ayant pris congé d’eux, je suis sorti pour la Macédoine.
14.     Chérissement d’Elohîms, qui nous conduit au triomphe avec le messie,
et qui manifeste par nous, en tout lieu, le parfum de sa pénétration.
15.     Oui, nous sommes pour Elohîms la bonne odeur du messie,
parmi les sauvés et parmi les perdus;
16.     aux uns, une odeur de mort pour la mort;
aux autres, une odeur de vie pour la vie.
De cela, qui est capable ?
17.     Car nous ne sommes pas, comme la plupart,
à trafiquer la parole d’Elohîms.
Nous parlons comme à partir de la sincérité, comme à partir d’Elohîms,
en face d’Elohîms, dans le messie.

Chapitre 3.

L’ancien et le nouveau

1.     Recommençons-nous à nous recommander nous-mêmes ?
Ou bien avons-nous besoin, comme certains,
de lettres de recommandation pour vous, ou de vous ?
2.     Notre lettre, c’est vous, écrite dans nos coeurs,
pénétrée et lue par tous les hommes:
3.     Vous êtes manifestement une lettre du messie procurée par nous
et écrite, non pas avec de l’encre, mais par le souffle d’Elohîms, le vivant;
non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, les coeurs.
4.     Une telle confiance, nous l’avons par le messie, devant Elohîms.
5.     Non que nous soyons capables de rien estimer comme venant de nous,
toute notre capacité ne venant que d’Elohîms,
6.     qui nous a rendus capables de servir le pacte neuf,
non par la lettre, mais par le souffle,
car la lettre tue, mais le souffle vivifie.

L’éphémère et l’éternel

7.     Si le service de la mort, gravé en lettres sur des pierres,
a été en telle gloire que les Benéi Israël
étaient incapables de fixer leurs yeux sur la face de Moshè
à cause de la gloire de sa face, pourtant éphémère,
8.     comment le service du souffle ne serait-il pas davantage dans la gloire ?
9.     Oui, si le service de condamnation a été gloire,
le service de justice abonde davantage en gloire.
10.     Ce qui a été glorifié là n’avait pas la gloire, sous cet aspect,
par rapport à l’excellence de gloire.
11.     Or, si l’éphémère est passé à travers la gloire,
bien plus ce qui demeure sera dans la gloire.
12.     Ayant un tel espoir, nous usons donc d’une pleine franchise;
13.     mais non pas comme Moshè mettant un voile sur sa face
pour que les Benéi Israël ne puissent fixer la fin de l’éphémère...
14.     Mais leurs pensées se sont endurcies. Car jusqu’au jour présent
le même voile demeure, à la lecture du pacte antique.
Il n’est pas dévoilé, car c’est dans le messie qu’il disparaît.
15.     Mais à ce jour encore, quand Moshè est lu, un voile gît sur leur coeur.
16.     C’est quand il se tourne vers l’Adôn que le voile est enlevé.
17.     Oui, l’Adôn est souffle, et là où est le souffle de l’Adôn, là la liberté.
18.     Nous tous, réfléchissant à face découverte la gloire de l’Adôn,
nous sommes métamorphosés dans sa même image, de gloire en gloire,
comme par l’Adôn, le souffle.

Chapitre 4.

Ne pas perdre coeur

1.     Aussi, puisque nous avons ce service,
ayant été matriciés, nous ne perdons pas coeur.
2.     Nous avons rejeté les dissimulations de la honte,
ne marchant pas dans l’artifice,
n’adultérant pas la parole d’Elohîms;
mais par la manifestation de la vérité,
nous nous recommandons nous-mêmes,
à chaque conscience d’homme, en face d’Elohîms.
3.     Mais si notre annonce est voilée, c’est pour les perdus qu’elle est voilée,
4.     ceux dont l’Elohîms de cette ère a aveuglé les pensées,
ceux qui n’adhèrent pas, de peur que ne brille pour eux
l’illumination annonçant la gloire du messie, lui-même image d’Elohîms.
5.     Non, ce n’est pas nous-mêmes que nous proclamons,
mais le messie Iéshoua‘, l’Adôn,
nous, vos serviteurs, à cause de Iéshoua‘.
6.     Oui, Elohîms a dit: « De la ténèbre resplendira la lumière »,
lui qui a resplendi en nos coeurs, pour l’illumination
qui pénètre la gloire d’Elohîms sur la face du messie.
7.     Nous avons ce trésor dans des vases d’argile,
pour que l’excellence de la puissance
soit d’Elohîms et non de nous-mêmes.
8.     Nous sommes pressés en tout, mais non traqués,
9.     tourmentés, mais non désemparés,
persécutés, mais non dépassés, terrassés, mais non perdus.
10.     Nous portons toujours et partout au corps la mise à mort de Iéshoua‘,
pour que la vie de Iéshoua‘ dans notre corps soit, elle aussi, manifeste.
11.     Oui, vivants, nous sommes toujours livrés à la mort à cause de Iéshoua‘,
pour que la vie de Iéshoua‘, elle aussi, se manifeste en notre chair mortelle,
12.     afin que la mort opère en nous, mais la vie en vous.
13.     Ayant le même souffle d’adhérence, selon l’Esprit:
« J’ai adhéré; oui, je parle »;
nous, nous adhérons, donc nous parlons aussi.
14.     Nous le savons: lui qui a réveillé l’Adôn Iéshoua‘
nous réveillera aussi avec Iéshoua‘, pour nous présenter avec vous.
15.     Car tout est à cause de vous,
afin que le chérissement répandu sur un plus grand nombre
rende surabondante la grâce rendue à la gloire d’Elohîms.

Le visible et l’invisible

16.     Donc, nous ne perdons pas coeur;
même si l’homme extérieur se détruit en nous,
l’intérieur, cependant, se renouvelle en nous jour après jour.
17.     Car la présente légèreté de notre tourment forge pour nous,
d’excès en excès, un poids de gloire éternelle.
18.     Ne considérons donc pas le visible, mais l’invisible.
Oui, les réalités visibles sont éphémères, mais les invisibles éternelles.

Chapitre 5.

Une maison en pérennité

1.     Oui, nous le pénétrons: si notre tente, maison terrestre, est détruite,
nous avons une maison construite par Elohîms,
non faite par des mains, mais en pérennité, dans les ciels.
2.     Et nous soupirons en cela; nous désirons fort revêtir,
par-dessus l’autre, notre demeure des ciels,
3.     si du moins nous devons être trouvés revêtus, et non pas nus.
4.     Oui, nous soupirons en étant sous la tente, accablés,
du fait que nous ne voulons pas être dépouillés, mais revêtus,
pour que le mortel soit submergé par la vie.
5.     Or, celui qui nous a forgés pour cela même, c’est Elohîms;
il nous a donné la garantie du souffle.
6.     Ayons donc toujours confiance, sachant que, demeurer dans le corps,
c’est être néanmoins en dehors, loin de l’Adôn.
7.     Oui, nous marchons par l’adhérence, non par la vision...
8.     Ayons donc confiance, et préférons demeurer hors du corps,
pour demeurer auprès de l’Adôn.
9.     Ainsi donc, ayons l’ambition, que nous demeurions ici
ou que nous demeurions dehors, de bien lui plaire.
10.     Oui, il nous incombe à nous tous d’être à découvert
devant le tribunal du messie,
pour que chacun reçoive ce qui revient à son corps,
selon ce qu’il aura fait, en mal ou en bien.
11.     Connaissant donc le frémissement de l’Adôn,
nous persuadons les hommes,
et pour Elohîms nous sommes à découvert.
J’espère que, dans vos consciences aussi, nous sommes à découvert.
12.     Nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous,
mais nous vous donnons l’occasion de vous glorifier de nous,
afin que vous puissiez répondre
à ceux qui se glorifient sur leur face, mais non dans leur coeur.
13.     Oui, si nous sommes fous, c’est pour Elohîms;
si nous sommes sages, c’est pour vous.
14.     Oui, l’amour du messie nous presse, nous jugeant en ceci,
qu’un seul étant mort pour tous, tous sont donc morts.
15.     Et il est mort pour tous, afin que les vivants
ne vivent plus pour eux-mêmes,
mais pour celui qui est mort et s’est réveillé pour eux.
16.     Aussi, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair;
si même nous avons connu le messie selon la chair,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
17.     Aussi, si quelqu’un est dans le messie, il est une créature nouvelle.
Les anciennes sont passées, et voici les neuves.
18.     Oui, tout vient d’Elohîms qui nous a réconciliés avec lui par le messie
et nous a donné le service de la réconciliation:
19.     Elohîms était dans le messie, et il s’est réconcilié l’univers avec lui,
ne leur imputant pas leurs écarts,
mais plaçant en nous la parole de réconciliation.
20.     Au nom du messie, nous sommes en ambassade.
Par nous, c’est Elohîms qui appelle.
Nous implorons au nom du messie:
réconciliez-vous avec Elohîms.
21.     Celui qui n’avait pas connu la faute,
pour nous il l’a identifié à la faute,
afin que, en lui, nous devenions justice d’Elohîms.

Chapitre 6.

Le service de l’Adôn

1.     Travaillant ensemble avec lui, nous vous supplions aussi
de ne pas recevoir en vain le chérissement d’Elohîms.
2.     Oui, il est dit: « Au temps recevable, je t’ai entendu;
au jour du salut, je t’ai secouru ! »
Voici maintenant le temps recevable !
Voici maintenant le jour du salut !
3.     Ne mettant devant personne rien qui fasse trébucher,
pour que notre service ne soit pas blâmé,
4.     mais nous recommandant nous-mêmes en tout
comme servants d’Elohîms:
par une grande endurance
dans les tourments, les contraintes, les angoisses;
5.     dans les coups, les prisons, les troubles;
dans les peines, les veilles, les jeûnes;
6.     dans la pureté, la pénétration, la patience,
dans la disponibilité, le souffle sacré, l’amour non feint;
7.     dans la parole de vérité, la puissance d’Elohîms,
par les armes de la justice, celles de droite et de gauche;
8.     par la gloire et le déshonneur, par la diffamation et l’éloge;
comme des trompeurs, mais véridiques,
9.     comme des inconnus, mais bien connus;
comme des moribonds, mais voici, nous vivons;
comme étant châtiés, mais non exécutés;
10.     comme tristes, mais toujours joyeux;
comme des pauvres, mais en enrichissant beaucoup;
comme n’ayant rien, mais possédant tout.

Pour vous, Corinthiens

11.     Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens, notre coeur s’est dilaté.
12.     Vous n’êtes pas à l’étroit chez nous:
vous êtes à l’étroit dans vos propres entrailles.
13.     Pour le même salaire ­ je parle comme à des enfants ­,
dilatez-vous aussi vous-mêmes.
14.     Ne faites pas d’attelage disparate avec ceux qui n’adhèrent pas.
Quel rapport entre la justice et la non-tora ?
Quelle participation à la lumière, de la part des ténèbres ?
15.     Quelle entente entre le messie et Belia‘al,
Ou quelle part a-t-il, celui qui adhère, avec celui qui n’adhère pas ?
16.     Quel accord entre le sanctuaire d’Elohîms et les idoles ?
Car nous sommes un sanctuaire d’Elohîms, le vivant,
comme Elohîms l’a dit: « J’habiterai parmi eux et je marcherai;
je serai à eux pour Elohîms, ils seront à moi pour peuple. »
17.     Aussi: « Sortez du milieu d’eux; séparez-vous,
harangue de IHVH-Adonaï; ne touchez rien d’immonde.
Je vous accueillerai;
18.     je serai pour vous père, et vous serez à moi pour fils et filles,
harangue de IHVH-Adonaï Sebaot. »

Chapitre 7.

Purifions-nous

1.     Détenant donc de telles promesses, aimés,
purifions-nous de toute souillure de la chair et du souffle,
en perfectionnant la consécration dans le frémissement d’Elohîms.
2.     Accueillez-nous: nous n’avons nui à personne,
nous n’avons lésé personne, nous n’avons exploité personne.
3.     Je ne parle pas pour condamner.
Oui, je l’ai déjà dit: vous êtes en nos coeurs
pour mourir ensemble et pour vivre ensemble.
4.     Grande est ma hardiesse pour vous,
grande est ma fierté à cause de vous.
Je suis plein de réconfort,
je déborde de chérissement dans tous nos tourments.
5.     Oui, vraiment, depuis notre venue en Macédoine,
notre chair n’a pas eu de détente.
Nous avons été affligés de toutes les manières:
au-dehors, combats; au-dedans, frémissements.
6.     Mais Elohîms, le réconfort des humiliés,
nous a réconfortés grâce à la venue de Titus.
7.     Non seulement par sa venue, mais encore par le réconfort
dont il a été réconforté chez vous.
Il nous a rapporté votre ardent désir, votre plainte, votre zèle à mon égard;
ce qui m’a réjoui davantage.
8.     Si je vous ai attristés dans la lettre, je ne le regrette pas,
même si je l’ai regretté
­ je vois bien que cette lettre vous a attristés pour une heure...
9.     Je m’en réjouis maintenant, non de votre tristesse,
mais que vous ayez été attristés pour faire retour.
Oui, vous avez été attristés selon Elohîms,
si bien que vous n’avez rien souffert de nous.
10.     Oui, la tristesse selon Elohîms
provoque un retour vers le salut, que nul ne regrette:
la tristesse de cet univers provoque la mort.
11.     Eh, oui, tout ceci, cette tristesse selon Elohîms
a provoqué tout cela en vous:
en vous quelle ardeur, quelles apologies, quelle indignation,
quel frémissement, quel désir, quel zèle, quelle vindicte !
En tout, vous vous êtes montrés purs en l’affaire.
12.     Si je vous ai donc écrit, ce n’était pas à cause de l’offenseur
ni de l’offensé, mais pour vous permettre de manifester l’ardeur
que vous avez à notre égard en face d’Elohîms.
13.     C’est pourquoi nous avons été réconfortés.
Outre notre réconfort, notre joie surabonde davantage
dans la joie de Titus, dont le souffle a été apaisé par vous tous.
14.     Car si, auprès de lui, j’ai été quelque peu fier de vous,
je n’en ai pas été confus;
mais comme nous vous parlons de tout selon la vérité,
ainsi ma fierté devant Titus est devenue vérité.
15.     Ses entrailles s’émeuvent fort pour vous,
quand il se rappelle votre obéissance à tous,
avec quel frémissement, quel tremblement vous l’avez reçu !
16.     Je me réjouis d’avoir, en tout, confiance en vous.

Chapitre 8.

Une collecte pour Ieroushalaîm

1.     Maintenant, nous vous faisons connaître, frères,
le chérissement d’Elohîms donné aux communautés de Macédoine,
2.     car dans la grande épreuve du tourment, ils ont abondé de joie;
et du fond de leur pauvreté, il a surabondé, le trésor de leur générosité.
3.     Selon leur puissance, j’en témoigne,
et au-delà de leur puissance, spontanément,
4.     ils ont fort imploré, demandé de nous
le chérissement d’une participation au service des consacrés.
5.     Et, surpassant ce que nous espérions,
ils se sont donnés eux-mêmes d’abord à l’Adôn,
puis à nous, selon le vouloir d’Elohîms.
6.     Ainsi, nous avons demandé à Titus, comme il l’avait commencée,
de finir chez vous aussi cette oeuvre de chérissement.
7.     Mais comme vous abondez en tout,
en adhérence et en parole, en pénétration et en toute ardeur,
dans l’amour que vous avez reçu de nous,
vous abondez en ce chérissement aussi.
8.     Je le dis non comme un ordre,
mais pour que, voyant l’ardeur des autres,
j’éprouve la réalité de votre amour.
9.     Oui, vous pénétrez le chérissement de notre Adôn Iéshoua‘, le messie,
qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous,
afin que, par sa pauvreté, vous soyez enrichis.

Je vous donne un avis

10.     Je vous donne un avis en cela, car cela doit vous convenir,
à vous qui dès l’an dernier avez commencé
non seulement à le faire, mais aussi à le vouloir.
11.     Maintenant achevez aussi de le faire,
pour que le premier désir du vouloir se réalise en avoir.
12.     Oui, si le désir est là, il est accepté pour ce qu’il a
et non pour ce qu’il n’a pas.
13.     Le soulagement des autres ne doit pas produire
un accablement pour vous, mais une égalité.
14.     À l’heure présente, que votre abondance supplée à leur manque,
pour que leur abondance supplée un jour à votre manque,
afin que ce soit l’égalité,
15.     comme il est écrit: « Qui plus, n’en a pas trop;
qui moins, n’en manque pas. »
16.     Grâce à Elohîms ! Il a donné pour vous le même désir au coeur de Titus.
17.     Acceptant l’exhortation avec plus d’ardeur,
comme étant de sa propre initiative, il est parti vers vous.
18.     Nous avons envoyé avec lui le frère
dont, pour l’annonce, l’éloge est dans toutes les communautés.
19.     Il est non seulement notre compagnon de voyage,
mais aussi choisi par les communautés pour ce chérissement
dont nous sommes les servants pour la gloire de l’Adôn, selon notre voeu.
20.     Nous prévoyons cela pour que personne
ne puisse nous blâmer dans notre gestion de cette libéralité,
21.     prévoyant le bien aux yeux de l’Adôn comme aux yeux des hommes.
22.     Avec eux, nous avons envoyé notre frère,
que nous avons éprouvé
comme étant plein de désir en plusieurs occasions,
et qui maintenant a beaucoup plus de désir,
dans sa grande confiance en vous.
23.     Titus, mon associé et mon collaborateur auprès de vous,
et nos frères, envoyés par les communautés, sont la gloire du messie.
24.     Montrez-leur ainsi, en face des communautés, la preuve de votre amour,
comme de notre fierté à votre égard.

Chapitre 9.

À l’égard des consacrés

1.     Il est superflu pour moi
de vous écrire à propos du service à l’égard des consacrés.
2.     Oui, je connais votre désir,
dont je suis fier pour vous auprès des Macédoniens:
depuis un an l’Achaïe est prête, et votre zèle stimule un grand nombre.
3.     Aussi, j’ai envoyé les frères, pour que ce ne soit pas en vain
que je me suis montré fier de vous sur ce point,
et pour que, je l’ai dit, vous soyez prêts.
4.     Si des Macédoniens venaient avec moi et ne vous trouvaient pas prêts,
nous (pour ne pas dire vous) serions confus en cette confiance.
5.     J’ai donc pensé nécessaire d’inviter les frères à nous devancer chez vous
et à préparer la bénédiction venue de vous et promise d’avance:
elle sera comme une bénédiction, et non comme une pingrerie.
6.     Et voici: « Qui sème avec parcimonie moissonne aussi avec parcimonie.
Qui sème avec bénédictions moissonne aussi avec bénédictions. »
7.     À chacun selon le choix du coeur, sans tristesse ni contrainte,
car « Elohîms aime qui donne avec joie ».
8.     Elohîms a la puissance de vous faire abonder en tout chérissement
pour que vous ayez toujours tout ce qui vous est nécessaire,
et pour que vous abondiez en toute bonne oeuvre,
9.     comme il est écrit:
« Il a distribué et donné aux pauvres; sa justice reste en pérennité. »
10.     Maintenant, qui fournit la semence au semeur,
et fournira aussi le pain pour la nourriture,
multipliera vos semences; et il fera croître les fruits de votre justice,
11.     afin que vous soyez enrichis en tout pour toute libéralité
qui puisse provoquer, par nous, le remerciement à Elohîms.
12.     Oui, le service de cette collecte
ne pourvoit pas seulement aux manques des consacrés:
il fait abonder aussi de nombreux remerciements envers Elohîms.
13.     Par la preuve de ce service, ils glorifieront Elohîms
pour la soumission de votre docilité à l’annonce du messie,
dans la générosité de votre partage avec eux et avec tous.
14.     Eux-mêmes implorent pour vous, vous aimant fort,
à cause du chérissement surabondant d’Elohîms envers vous.
15.     Grâce à Elohîms pour son don ineffable !

Chapitre 10.

Moi, si humble

1.     Moi, Paulos, je vous exhorte par l’humilité et la bonté du messie,
moi, si humble en face de vous,
mais si hardi envers vous étant éloigné...
2.     J’implore avec confiance, n’étant pas présent, d’oser être hardi
contre ceux qui pensent que nous marchons selon la chair.
Confiance dont j’ose faire preuve
en affrontant ceux qui pensent que nous marchons selon la chair.
3.     Oui, marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.
4.     Les armes de notre stratégie ne sont pas de chair,
mais puissantes en Elohîms
pour battre les forteresses, pour renverser les faux raisonnements
5.     et toute exaltation s’élevant contre la connaissance d’Elohîms,
rendant toute pensée captive pour obéir au messie,
6.     prêts à venger toute désobéissance,
dès que votre obéissance sera parfaite.

Regardez bien en face

7.     Regardez bien en face ! Si quelqu’un est convaincu d’être au messie,
qu’il examine à nouveau par lui-même,
comme lui-même est au messie, nous le sommes aussi.
8.     Et même si j’étais fier à l’excès de notre pouvoir, que l’Adôn nous a donné
pour vous construire, et non pour vous démolir,
je n’en serais pas confus.
9.     Car je ne veux pas paraître vous épouvanter par mes lettres,
10.     parce que les lettres, disent-ils, sont pesantes et fortes,
mais la présence du corps est débile, et la parole nulle.
11.     Qu’un tel en juge:
tels nous sommes en paroles dans les lettres, étant absents,
tels aussi à l’oeuvre, étant présents.
12.     Non, nous n’osons pas nous juger et nous comparer à d’autres
qui se recommandent eux-mêmes;
mais eux-mêmes, en eux-mêmes, se mesurant à eux-mêmes
et se comparant à eux-mêmes, ne comprendront pas.
13.     Cependant nous ne serons pas fiers sans mesure,
mais selon la mesure de la règle avec laquelle Elohîms a mesuré pour nous,
afin d’atteindre jusqu’à vous aussi.
14.     Certes non ! nous ne nous déployons par nous-mêmes,
comme si nous ne savions pas vous atteindre,
car, même vous, nous vous avons atteints avec l’annonce du messie.
15.     Nous ne mettons pas démesurément
notre fierté dans le travail d’autrui, mais nous avons un espoir de voir
votre adhérence croître
et d’être fortifiés parmi vous, selon notre règle, en abondance,
16.     pour annoncer au-delà de chez vous, sans mettre notre fierté
dans la règle d’autrui en ce qui est déjà préparé.
17.     Le fier, qu’il mette sa fierté dans l’Adôn !
18.     Non, ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé,
mais celui que l’Adôn recommande.

Chapitre 11.

Un peu de folie

1.     Si du moins vous supportiez de moi un peu de folie !...
Mais aussi bien vous me supportez !
2.     Et j’arde pour vous de l’ardeur d’Elohîms:
oui, je vous ai fiancés à un époux unique,
pour présenter une vierge pure au messie.
3.     Et je frémis que, comme le serpent a séduit Hava par son artifice,
vos pensées ne se corrompent hors de la simplicité et de la pureté:
celles du messie.
4.     Car si le premier venu proclame un autre Iéshoua‘
que nous n’avons pas proclamé,
ou vous fait recevoir un autre souffle que vous n’avez pas reçu,
ou une annonce différente que vous n’avez pas accueillie,
vous le supportez bien !
5.     Certes, je compte n’être en rien en reste avec ces surenvoyés !
6.     Maladroit en paroles, soit, mais pas en pénétration,
en tout faisant en tous la lumière pour vous.
7.     Ou bien ai-je commis une faute en m’humiliant
pour que vous soyez exaltés, vous,
en annonçant gratuitement, pour vous, l’annonce d’Elohîms ?
8.     J’ai dépouillé d’autres communautés
en prenant d’elles un salaire pour votre service à vous !
9.     Présent parmi vous et dans le dénuement, je n’ai encombré personne,
car ce dont j’avais besoin, les frères venus de Macédoine me l’ont fourni.
En tout, je me suis gardé et me garderai d’être une charge pour vous.
10.     C’est la vérité du messie en moi:
cette fierté ne sera pas brisée pour moi dans les régions d’Achaïe.
11.     Pourquoi ? Parce que je ne vous aime pas ? Elohîms sait !
12.     Mais ce que je fais et ferai encore, c’est ôter toute occasion
à ceux qui cherchent une occasion de faire les fiers,
se trouvant pareils à nous.
13.     Oui, tels faux envoyés sont des ouvriers rusés,
qui se déguisent en envoyés du messie.
14.     Et rien d’étonnant, puisque Satân lui-même se déguise aussi
en messager de lumière.
15.     Ce n’est donc pas une grande affaire,
si ses serviteurs se déguisent aussi en serviteurs de la justice.
Mais leur fin correspondra à leurs oeuvres.
16.     Je le dis encore, que nul ne croie que je suis fou !
Ou bien acceptez-moi comme fou,
pour que je puisse un peu faire le fier, moi aussi.
17.     Ce que je dis, je ne le dis pas selon l’Adôn,
mais comme en pleine folie, avec ce soutien dans la fierté.
18.     Puisque beaucoup sont fiers selon la chair, je serai fier, moi aussi.
19.     Allègrement, vous supportez les insensés en hommes sensés.
20.     Oui, vous supportez d’être asservis,
dévorés, pillés, nargués, battus au visage.
21.     Je le dis avec déshonneur, comme si nous avions été faibles;
mais ce qui peut être osé ­ je dis une folie ­, je l’ose aussi.
22.     Sont-ils des Hébreux ? Moi aussi ! Sont-ils Israël ? Moi aussi !
Sont-ils de la semence d’Abrahâm ? Moi aussi !
23.     Sont-ils des serviteurs du messie ? Je parle en fou: moi davantage !
Dans les peines ? Bien davantage ! Dans les prisons ? Bien davantage !
Avec des plaies ? Plus, à l’excès ! Dans les morts ? Souvent !
24.     Des Iehoudîm, cinq fois, j’ai reçu quarante coups moins un.
25.     Trois fois, j’ai été battu de verges, une fois lapidé:
trois fois j’ai fait naufrage,
j’ai passé une nuit et un jour dans l’abîme.
26.     En voyage, souvent, périls des fleuves, périls des bandits,
périls de ma race, périls des nations, périls de la ville,
périls du désert, périls de la mer, périls des faux frères !
27.     Dans le travail et la fatigue, dans les veilles souvent,
dans la faim et la soif, dans les jeûnes souvent, dans le froid et la nudité.

Sans compter le reste

28.     Sans compter le reste, ce qui m’assaille quotidiennement,
le souci de toutes les communautés.
29.     Qui est faible ? Et moi, ne serais-je pas faible ?
Qui trébuche ? Et moi, ne brûlerais-je pas ?
30.     S’il faut faire le fier, je mettrai ma fierté dans ma faiblesse.
31.     L’Elohîms, le père de l’Adôn Iéshoua‘, lui,
béni en pérennité, sait que je ne mens pas.
32.     À Damas, l’ethnarque du roi Aretas
gardait la ville des Damascéniens pour m’arrêter;
33.     à travers une fenêtre, dans une corbeille, j’ai été largué le long du mur,
échappant ainsi à ses mains.

Chapitre 12.

Extasié dans le messie

1.     Faut-il faire le fier ? Ce n’est sans doute pas convenable,
mais j’en viens aux visions et aux découvrements de l’Adôn.
2.     Je sais un homme dans le messie, voici quatorze ans
­ était-ce dans le corps ? Je ne sais.
Ou hors du corps ? Je ne sais, mais Elohîms sait ­,
qui fut ravi jusqu’au troisième ciel.
3.     Et je sais que cet homme ­ était-ce dans le corps ou hors du corps ?
Je ne sais, mais Elohîms sait ­
4.     fut ravi au paradis. Il y a entendu des mots ineffables,
qu’il n’est pas permis à un homme de dire.
5.     Je mettrai ma fierté dans un tel homme,
mais pour moi-même je ne mettrai ma fierté que dans mes faiblesses.
6.     Oui, si je voulais être fier, je ne serais pas fou, je ne dirais que la vérité.
Mais j’en fais l’épargne, de peur qu’on ne me compte
pour plus qu’il n’est vu ou entendu de moi
sur l’importance de ces découvrements.
7.     Aussi, de peur que je ne m’exalte,
il m’a été donné une écharde dans la chair,
un messager de Satân, pour me souffleter, afin que je ne m’exalte pas.
8.     Pour cela, par trois fois j’ai imploré l’Adôn de l’écarter de moi.
9.     Mais il m’a dit: « Mon chérissement te suffit;
oui, parfaite est la puissance dans la faiblesse. »
Aussi bien, je mettrai ma fierté plus allègrement dans ma faiblesse,
pour que la puissance du messie campe en moi.
10.     Je me complais donc dans les faiblesses, les insultes,
les contraintes, les persécutions, les angoisses, pour le messie.
Alors, oui, quand je suis faible, je suis puissant.
11.     Mais je deviens fou ! Vous m’y avez contraint !
Oui, vous auriez dû me recommander,
puisque je n’ai rien de moins que les surenvoyés, quoique je ne sois rien.
12.     Les signes de l’envoyé se sont produits chez vous
en toute endurance, par signes, prodiges et puissances.
13.     Car en quoi avez-vous été traités moins bien que les autres communautés,
sinon que moi, je ne vous ai jamais encombré de personne ?
Pardonnez-moi pour cette injustice !

Une troisième visite ?

14.     Voici, je suis prêt à venir chez vous pour la troisième fois,
mais je ne vous encombrerai pas de ma personne.
Ce que je recherche, ce n’est rien de vous, mais vous-mêmes.
Les enfants ne doivent pas amasser pour les parents,
mais les parents pour les enfants.
15.     Moi, très volontiers, je dépenserai et me dépenserai tout entier pour vous,
si je vous aime trop, en serai-je moins aimé ?
16.     Soit, je n’ai pas été à votre charge,
mais, fourbe que je suis, je vous aurais pris par ruse !
17.     Vous ai-je exploités par aucun de ceux que je vous ai envoyés ?
Par lui, vous ai-je exploités ?
18.     J’ai supplié Titus et envoyé avec lui le frère.
Titus vous a-t-il exploités ?
N’avons-nous pas marché d’un même souffle ? Sur les mêmes traces ?
19.     Croyez-vous encore que nous nous défendons contre vous ?
Nous parlons devant Elohîms, dans le messie,
mais tout est, aimés, pour votre construction.

Je frémis en venant

20.     Oui, je frémis, en venant,
de ne pas vous trouver tels que je le voudrais,
et que vous me trouviez tel que vous ne le voudriez pas;
qu’il y ait dispute, jalousie, colères, rivalités, délations,
rumeurs, enflures, troubles;
21.     que, venant de nouveau chez vous,
mon Elohîms ne m’humilie en face de vous, et que je n’aie à m’endeuiller
sur beaucoup de ceux qui avaient jadis fauté
et qui n’ont pas fait retour de l’impureté,
de la puterie et de la débauche qu’ils pratiquent.

Chapitre 13.

Présent ou absent

1.     Pour la troisième fois, je viendrai chez vous.
« Toute affaire se décide par la bouche de deux ou trois témoins. »
2.     Je l’ai dit précédemment et le dis d’avance,
présent une deuxième fois ou absent aujourd’hui,
à ceux qui avaient jadis fauté et à tous les autres:
Si je viens de nouveau, je n’épargnerai rien.
3.     Puisque vous cherchez une preuve que le messie parle en moi,
il n’est pas faible envers vous, mais puissant en vous.
4.     Car il a été crucifié de par sa faiblesse,
mais il vit par la puissance d’Elohîms.
Oui, nous aussi, nous sommes faibles en lui,
mais nous vivrons avec lui de la puissance d’Elohîms pour vous.

Salutations et voeux

5.     Éprouvez vous-mêmes, si vous êtes dans l’adhérence.
Appréciez-vous vous-mêmes.
Ou bien ne pénétrez-vous pas vous-mêmes
que Iéshoua‘, le messie, est en vous
à moins que vous ne soyez disqualifiés ?
6.     J’espère que nous ne sommes pas disqualifiés et que vous le saurez.
7.     Nous prions Elohîms que vous ne fassiez aucun mal,
non pour paraître être approuvés, mais pour que vous fassiez le bien,
dussions-nous être nous-mêmes comme disqualifiés.
8.     Nous ne pouvons certes rien contre la vérité, mais pour la vérité.
9.     Oui, nous nous réjouissons
quand nous sommes faibles et que vous êtes puissants.
Nous prions aussi pour votre perfectionnement.
10.     C’est pourquoi je vous écris tout cela, étant absent,
pour ne pas avoir, étant présent, à agir d’une manière tranchante,
avec l’autorité que l’Adôn m’a donnée pour construire
et non pour démolir.
11.     Pour le reste, frères, réjouissez-vous,
perfectionnez-vous, réconfortez-vous,
pensez unanimement,
soyez en paix, et l’Elohîms d’amour et de paix sera avec vous.
12.     Saluez-vous les uns les autres en un baiser sacré.
Tous les consacrés vous saluent.
13.     Que le chérissement de l’Adôn Iéshoua‘, le messie,
l’amour d’Elohîms et la participation au souffle sacré
soient avec vous tous !